Le Burn out en médecine

Illustration Burn Out

Être étudiant en médecine, c’est d’abord s’engager dans une vie d’éternel challenge, qui s’accroît jour après jour et cela pour toute la vie.

Avec un quotidien rempli de cours théoriques, de stages et d’un rythme intense de gardes, la plupart des étudiants en médecine se retrouvent rapidement en situation de burn-out.

Qu’est-ce que le Burn out ?

Selon le journal français Le Figaro : « le Burn out est un état d’épuisement physique, émotionnel et mental lié à une dégradation du rapport d’une personne à son travail. »

Le Burn out se manifeste par une fatigue chronique, un manque d’envie, une perte d’énergie et une impression de vide. Tous les domaines d’activité peuvent être touchés, et le secteur de la santé — étudiants comme professionnels — n’y échappe pas.

Causes probables

Pour un étudiant en médecine, les causes sont multiples. On distingue notamment :

La pression sociale : attentes des parents, des proches, des amis qui veulent vous voir exceller.

La pression académique : accumulation de connaissances, stages, gardes, responsabilité de « sauver des vies ».

À cela s’ajoute souvent l’absence de suivi psychologique, générant un sentiment d’isolement et d’abandon.

Le Burn out touche aussi particulièrement les étudiants très motivés au départ, ceux qui avaient une grande vocation mais qui finissent par se heurter à une réalité décevante.

Les étudiants ultrasensibles ou très exigeants envers eux-mêmes sont encore plus exposés. Le stress chronique s’installe progressivement : anxiété, irritabilité, démotivation, troubles de mémoire, difficultés de concentration, insomnies… parfois même des envies suicidaires.

La vie sociale se détériore, l’organisation personnelle devient difficile, et la lassitude favorise la procrastination. Cher ami(e)… vous frôlez peut-être le Burn out.

Comment prévenir le Burn out ?

Comme tout trouble psychologique, il n’existe pas de remède miracle. Il faut opérer des changements dans votre mode de vie :

Garder du temps pour vous-même : accordez-vous une pause hebdomadaire pour pratiquer vos loisirs : sport, art, méditation… Cela permet de relâcher la pression.

Renforcer votre vie sociale : ne vous isolez pas. Discutez avec vos amis, partagez vos expériences. La parole soulage.

Cultivez la solidarité : le médecin n’est pas jugé sur ses notes mais sur ses qualités humaines. Voyez vos camarades comme des partenaires, pas comme des concurrents.

Consulter un spécialiste si nécessaire : un psychologue peut vous aider à remonter la pente.

Et surtout, soyez à l’écoute de votre corps et de vos émotions. Apprenez à profiter de la vie et à équilibrer travail et bien-être.

Un dernier conseil… buvez beaucoup de harira. Ça vous fera du bien !